C’est une parodie de l’église anglicane finlandaise.
Le pasteur Huuskonen est défroqué, en lutte contre son pouvoir hiérarchique car il développe des thèses qui ne sont pas conformes à l’église comme quoi le Christ était armé pour essayer de chasser l’occupant romain.
Selon lui, le Christ n’était pas politique. Il ne s’était pas rendu compte du rapport de force. Il s’est réfugié à Bethléem et là, Judas l’a vendu aux romains, ce qui lui a valu la crucifixion. Il transpose la vie de Jésus à l’époque contemporaine. Il en fait un bolchévique.
Le livre est cocasse, rempli de détails très drôles. Par exemple, le pasteur éduque un ourson, il en fait son serviteur, il lui apprend à repasser ses chemises, à faire le signe de croix, à pêcher à la ligne. Tous les évêques sont liés à l’armée, il y a une longue tradition de liaison entre l’armée et l’église. Peu à peu le pasteur se défait de sa religion et se prend de passion pour l’astronomie, il décide de voyager et d’abandonner sa paroisse.
L’écriture de ce roman est dense, il y beaucoup de détails et de noms.
