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Viva, de Patrick Deville





"D'un côté le révolutionnaire, l'exilé, le condamné, Léon Trotsky, de l'autre l'égoïste, l'alcoolique, le désespéré, Malcolm Lawry."

(extrait postface)

Au milieu, une multitude d'idéalistes, d'anarchistes, la femme peintre Frida Kahlo. Le Mexique, dans les années trente apparaît comme une terre vierge, une terre d'accueil, pour les leaders en mal de public et et pour les auteurs, d'éditeurs.

Patrick Deville retrace la vie exceptionnelle et pittoresque de Trotsky, traqué à la fois par les nazis et les soviétiques. Il a passé deux ans dans une locomotive blindée qui contenait 200 combattants, autant de mitraillettes, une imprimante, une radio et une bibliothèque. Trotsky poursuivait "son rêve d'une société utopique, un monde d'autarcie, d'ordre et de raison". (citation de l'auteur extraite du roman)

Le train blindé a quelques victoires à son acquis dont la ville de Kazan, occupée par les Tchèques précédemment, et sera suivie par d'autres victoires, le long de la frontière sino-soviétique. Acculé à l'exil, au Mexique, il assiste impuissant à l'assassinat des membres de sa famille.




C'est un livre qui contient un grand suspens et on est impatient de connaître la fin de la vie de Trotsky. J'ai apprécié le romanesque de sa vie, la nostalgie des années 30 que décrit si bien l'auteur dans la première partie du roman. Cependant, après avoir expédié le décès du révolutionnaire, l'auteur nous soumet un changement de ton et s'exprime en son nom propre pour suivre ses pérégrinations dans Mexico. Cette partie m'a moins convaincue.


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