Amélie Nothomb a vécu au Japon. Elle a une licence de Japonais. Au lieu de se diriger vers l'enseignement, elle a préféré se faire embaucher pendant un an dans une société japonaise. Le livre fait beaucoup rire à cause du ridicule des situations. Au début, on ne lui donne pas de travail. Elle décide de distribuer le courrier et de mettre le calendrier de ses collègues à jour jusqu'à ce qu'on lui dise qu'elle a pris le travail de quelqu'un d'autre. Ensuite, au service comptabilité, on lui demande de compter les chiffres. Et comme c'est une littéraire elle se trompe tout le temps dans les chiffres, cela va être la catastrophe. Elle provoque la colère et le rire de ses supérieurs. Ensuite elle reste sans travail ce qui l'amène à réfléchir sur la société japonaise, le culte du patron, la hiérarchie compliquée de la société. Les Japonais sont incités à boire de l'alcool, les salaires des femmes sont différents de ceux des hommes. Si une femme n'est pas mariée à 30 ans, cela peut la conduire au suicide, dans un culte de l'honneur.
Après avoir humilié aux waters sa supérieure directe qu'elle avait surprise à pleurer, celle-ci lui donne comme travail de nettoyer les latrines des garçons et des femmes. Ce qu'elle va faire consciencieusement pendant des mois. Malgré la honte. Elle décide de démissionner. Elle en informe ses supérieurs. Et elle accepte malgré tout de faire le classement des dossiers au service du secrétariat.
C'est un roman très drôle qui nous informe sur la société japonaise.
